TITRE : Diablo III
GENRE : Hack and Slash
EDITEUR : BLIZZARD
ANNEE : 2012
Douze ans après le deuxième opus, le tant attendu
Diablo III débarque avec pour
Blizzard une envie de toucher toutes les niches possible et imaginales.
Cette longue attente frustrante pour les fans de la série est maintenant comblée, et le démon primordial n’aura cas bien se tenir, douze ans d’abstinence pour des milliers de joueurs, ça va en faire des cadavres de
Diablo !
Nouvelles racesUn messager tombe du ciel, et s’écrase dans la cathédrale de la nouvelle
Tristram ou
Dekard Cain et sa nièce
Leah se trouvent. Le
Nephalem que vous incarnez arrive en même temps à la nouvelle
Tristram et sera très vite embringué dans cette histoire. Bien entendu les démons primordiaux sont de retour et
Diablo s’apprête à envahir le monde de son armée de déchus tout droit venus de l’enfer.
A l’instar de ce qui se fait chez
Blizzard depuis plusieurs années, on retrouve des cinématiques à faire décoller la mâchoire. Il faut vraiment que
Blizzard se mettent au cinéma (un film de
Warcraft est d’ailleurs prévu apparemment pour 2015). Les cinématiques seront une récompense à la finition de chaque acte. Histoire de faire vraiment mousser les yeux avant de les faire fondre.
Le joueur peut choisir au début de sa quête entre 5 races : Le barbare, le moine, le chasseur de démon, le féticheur et le sorcier, et pareil en femme. Le classique barbare sera un maitre du corps à corps maniant hache, épée aussi bien à une ou deux mains, là où le sorcier, chasseur et moine attaquera à distance. Le féticheur quant à lui utilisera des pets (invocations) pour se battre.
La puissance, elle envahit tout mon corps !L’évolution des persos différent grandement par rapport à
Diablo II. En effet il est possible à tout moment de changer complètement de style et de passer de défense à DPS en quelques clics.
Les builds de chaque race sont composés de deux compétences accessibles à la souris bien sûr (clic droit, clic gauche). Quatre compétences actives, et trois compétences passives. Chacune de ces compétences se débloque pendant votre quête et s’accompagne d’améliorations (les runes) qui vous permettre de personnaliser encore plus votre style, il sera alors possible lors d’un coup puissant du barbare que ce même coup draine la vie de vos adversaire ou alors qu’il vous régénère votre fureur par exemple.
Comme son ainé,
Diablo III a pour but de cliquer, cliquer, cliquer, tabasser en cliquant des dizaines, centaines, milliers de démons pour faire évoluer votre Nephalem et ainsi devenir plus puissant pour cliquer, cliquer,… Et ainsi de suite. C’est basique, c’est du
hack and slash, mais c’est tellement jouissif ! Le plus gros point fort de ce troisième opus est bel et bien l’impression de puissance qu’on ressent lorsqu’on fracasse des brochettes de mobs à la chaine avec le barbare, ou lorsqu’on en fait fondre des centaines avec la transformation archonte du sorcier. On a toujours envie d’y revenir, et c’est bien ça le but.
Et c’est pendant quatre actes, que votre skill (stuff ?) est mis à l’épreuve. Vous traversez des terres oubliés entourant la nouvelle
Tristram et ses fanatiques invocateurs, les déserts secs du royaume de
Caldeum et ses égouts pestiférant, le
donjon de la redoute et ses remparts infestés de mobs ainsi que le
royaume des cieux. Le tout dans quatre modes de difficultés (Normal, Cauchemar, Enfer, Armageddon) qui se débloquent à partir d’un certain niveau seulement, ce qui pousse à refaire les quêtes 2, 3, 4 fois, comme dans tout hack and slash standard.
Dans chaque village de chaque acte, vous avez accès à un forgeron et un joaillier (qui craftera vos armes et gemmes contre des ingrédients et du pognon). Ces deux artisans peuvent être formés et des plans rares ou même légendaires récupérés à la sueur de votre index leurs permettent de vous créer les armes ou gemmes les plus bourrines !
C’est à partir de la difficulté Armageddon que le jeu commence à vraiment devenir un challenge et que votre équipement devient primordial pour en venir à bout. Le mode Armageddon se débloque uniquement au niveau 60 qui est le dernier niveau accessible. Donc il n’y aura plus de progression et sachant que la difficulté monte crescendo de l’acte 1 à l’acte 4, c’est donc votre stuff (skill ?) qui fera la différence.
Une mise à jour tardive a tout même vu le jour et permet maintenant de continuer à faire évoluer son perso post niveau 60 moyennant des bonnes semaines de farm.
Et si le challenge ne vous suffit pas, il est possible de créer un personnage en mode Extrême (Hardcore) ou une seule mort vous fait perdre votre personnage pour toujours (alors que vous ressuscitez en mode normal), ce mode est donc déconseillé pour un premier perso.
Il faut quand même noté qu’un argument de taille de
Diablo III est la génération aléatoire de toutes les maps du jeu (comme dans
Diablo II), mais on s’aperçoit rapidement que cette génération automatique ne changera pas grand-chose finalement. On aura juste une différence de positionnement des groupes de mobs élites et parfois l’apparition de certains donjons et évènements rares, mais la structure générale de chaque map reste la même. Je pense qu’on pouvait mieux faire sur ce point.
Pour ce qui est de la partie technique, c’est beau, il n’y a pas de milliards de polygones, mais le rendu final est très convaincant et parfaitement adaptés aux espérances, encore une victoire de
Blizzard, on se souviendra tous des splendides effets de brouillard de l’acte 1 et de chaleur dans l’acte 2. Bravo.
Des exploits et des œufs de pâquesEncore un ajout à
Diablo III qui maintient la rejouabilité qui est la force des hack and slash. Le jeu est bourré d’achievements (succès), ici appelés Hauts faits comme dans
Starcraft II. Ces succès vous donnent un but pour vos interminables phases de farm qui vous plombent toute vie sociale. Il y a les indémodables conversations (là où il faut parler à tout le monde), la découverte de donjons rares qui apparaissent qu’aléatoirement à chaque création de partie et bien d’autres.
Pour ceux qui jouent à qui a la plus grosse, les hauts faits se comptabilisent dans votre profil qui est partagé sur le net, du coup tout le monde voit comment vous êtes geek.
Comme à son habitude,
Blizzard bourre ses jeux de clin d’œil (œufs de pâques).
Diablo III n’y échappe pas. Entre le niveau caché des poneys et nuages joyeux et des dizaines d’autres subtilités, ils sont toujours plaisants à découvrir (on peut bien entendu tous les trouver sur les sites spécialisés).
PvP ou es-tu ? Ah tu es la !Diablo III est prévu à la base pour le PvE (Player vs Environment), et de ce côté-là Blizzard sort régulièrement du contenu additionnel (gratuit).
Les niveaux de Parangon :
Comme mentionné plus tôt, une mise à jour a facilité la progression en difficulté Armageddon qui, faute de gros stuff bien bourrin, vous frustrait à vie. Les niveaux de Parangon ont donc été ajouté. Ils sont au nombre de 100 (donc 160 niveaux en tout) et rajoute chacun une pincée de stat principale (force pour un barbare par exemple) et une cuillérée de magic et gold find (qui augmentent la probabilité de trouver des objets magiques).
Ces niveaux restent très longs à obtenir au vue des millions (milliards ?) de points d’XP nécessaires pour chacun d’entre eux.
La machine infernale :
Autre contenu gratuit, la machine infernale. Moyennant le farmage de 3 clefs, un plan spécial et un max de pognon, votre Nephalem aura accès à la machine infernale que vous propose un combat contre deux boss du jeu en mode bourrin.
Ce contenu rajoute une énorme frustrante durée de vie du au farmage des clefs et du plan qui sont gardés par des porte-clefs (1 par acte) et qui après leur mort font tomber, ou pas la clef ou le plan.
La puissance des monstres :
Pour accélérer l’accès aux deux contenu ci-dessus et pour rajouter du challenge évident, chaque mode de difficulté a été divisé en 10 sous-difficultés. Chacune d’entre elle rajoutant un pourcentage de force et de résistance à tous les monstres. Donc si votre est perso est bien équipé et commence à aplatir tout le monde en Armageddon, il est possible de cumuler plus vite de l’expérience le tout en ayant plus de challenge. Le principal atout de ces modes est l'augmentation de la probabilité de trouver de l'or et des objets.
Mise à part le PvE, Blizzard a eu la bonne idée (tardive mais travaillée) d’ajouter un mode PvP (Player vs Player) après de longue plainte de tous ces Nephalems qui voulaient se taper sur la gueule. Leur fantasme est maintenant exaucé depuis la mise à jour 1.0.7 avec la création d’une arène pouvant accueillir 4 persos simultanément afin de montrer à tout le monde qui a la plus grosse b… euh, épée.
Devenir une légende… En claquant le pognon ?!Vous l’avez surement compris, l’équipement est très important dans
Diablo III. Et des heures de farm sont nécessaire pour trouver un objet de légende, mais ce n’est parce qu’on trouve un objet que c’est celui qu’il fallait ! Un barbare peut très bien trouver un bâton qu’il ne peut même pas équiper ! Et c’est après des heures de clics, des montagnes de monstres tués, des milliards d’objets ramassés, et des millions de pièces d’or brassées, que peu-être (car c’est pas sur) que l’on trouvera l’armure qu’il faut.
Mais il y a une parade à ça, parce que
Blizzard savait que le drop aléatoire d’objet allait frustrer, et a donc créé un Hôtel des ventes dans lequel n’importe qui peut vendre et acheter n’importe quoi en argent fictif et… En argent réel ?! Avec 15% de chaque transaction dans la poche de
Blizzard ! Merci à tous pour votre gentillesse envers les pauvres !
A plusieurs, c’est bien plus sympa ?Gros point fort de
Diablo III : Le online. Comme dans
Diablo II, le jeu peut se jouer à 4 simultanément. Les monstres deviennent plus forts et le fun se décuple. La fonction drop-in drop-out (en choisissant n’importe que quête déjà achevée en solo ou en multi, vous rejoignez une partie) marche très bien. Le butin est personnel comme en solo (vous ne voyez pas ce que loot les autres joueurs) et la difficulté baisse significativement.
La minutie qu’on a en solo d’explorer les moindre centimètres carré en devient amoindri, car en multi l’heure est plus au rush et au fast finish pour amasser de l’or, de l’xp et des objets rapidement tant que nos 3 alliés y mettent du sien (personne n’est à l’abris d’un jour qui s’équipe uniquement de magic et gold find pour que des objets et de l’or tombe plus souvent des monstres, le tout au dépit de la force ou de l’intelligence… Pas cool).
Pour résumer,
Diablo III est un bonne surprise pour certain, et une mauvaise pour d’autre. Mais on peut tout de même dire que le contrat est rempli pour le Dieu du
hack and slash. Un jeu beau, propre, fluide (enfin si ou oublie les gros freezes de serveurs au lancement du jeu), puissant, jouissif, et à la rejouabilité (presque) infinie.
Note : 17/20Plus :
- Rejouabilité de dingue
- Tabasser des milliards de monstres
- Le barbare
- Le loot
- Contenu PvE de qualité et souvent mis à jour
- Cinématique à tomber et jeu moteur parfaitement adapté
- Les compétences simplifiées
- Le never ending level-up
Moins :
- Les compétences simplifiées
- Le chasseur de démon
- Parfois frustrant
- Scénario… A deux francs- L'argent facile pour Blizzard dans l'Hôtel des ventes